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La mission de « Toutes à l’école » au Cambodge

Apporter aux petites filles défavorisées du Cambodge, habituellement privées de scolarité dès le collège, un enseignement de qualité.

Les accompagner ensuite tout au long de leurs études supérieures jusqu’à des métiers utiles pour le pays (enseignante, médecin, avocate, économiste…), et où les femmes sont actuellement sous représentées.

Eviter aux petites filles d’être mises au travail dès la fin du primaire. 

Pourquoi une première école au Cambodge ?
Nos objectifs déjà réalisés
Nos objectifs à court terme
Nos objectifs à long terme
Notre implication dans le tissu social
Les responsables (tous bénévoles) de l’association


Pourquoi une première école au Cambodge ?

Comme 90% des intellectuels, les professeurs ont été massacrés par les Khmers rouges, et le pays souffre encore aujourd’hui d’une dramatique pénurie d’enseignants. Résultat : dans ce pays où  40% de la population a moins de 15 ans, les cours sont donnés à mi-temps dans des classes où s’entassent 60 à 80 élèves, et les filles sont les premières évincées d’un système scolaire défaillant.
De plus, la pauvreté est telle que les parents n’ont souvent pas d’autre issue que de faire travailler leurs filles dès l’âge de 8 ans. Elles sont aussi vendues dans des bordels, la prostitution s’étant développé de façon effrayante ces dernières années.
Eduquer les jeunes Cambodgiennes, c’est les sauver d’un destin souvent sombre. Leur donner accès à des études supérieures, c’est permettre aux femmes d’accéder à des postes utiles pour le pays, et aider ainsi à débrancher la perfusion humanitaire.

Nos objectifs déjà réalisés

  • Construction d’une école de 1200 M2 dans la région de Prek Tmey (13 km de Phnom Penh) grâce au financement de l’opération « La Rose Marie Claire » lancée dans le journal Marie Claire de mars 2006).  L’école pilote « Happy Chandara » a été édifiée sur un terrain de 3600 M2 cédé par la vice-présidente de l’association. Un agrandissement de l’établissement est prévu pour la troisième année.
  • Scolarisation depuis le 7 novembre 2006 des 2 premières promotions, soit 200 petites filles très défavorisées, âgées de 6 à 10 ans. Pour la plupart non encore scolarisées, elles travaillaient jusqu’alors dans les champs.
  • Partenariats contractés avec différents organismes (le Programme Alimentaire Mondial, l’ONG La chaîne de l’espoir…) pour le suivi nutritionnel et médical des enfants.
  • Mise en place de dons de riz aux familles des fillettes, afin de compenser le manque à gagner, les enfants ne travaillant plus dans les champs et se consacrant entièrement à leur scolarité.

 

Nos objectifs à court terme

  • Scolariser, du CP jusqu’au niveau baccalauréat,  une centaine de fillettes par promotion (soit 4 nouvelles classes de 24 élèves chaque année).
  • Dispenser un enseignement de grande qualité à temps plein, bilingue khmer-anglais les cinq premières années, puis trilingue avec l’ajout du français à partir du collège.
  • Apporter également une pédagogie qui prend en compte la créativité, renoue avec les traditions et les valeurs de paix et d’égalité, dans un pays qui a perdu ses repères depuis le génocide des khmers rouges.
  • Assurer le suivi médical (vaccins, dépistage, soins…), nutritionnel (les repas du matin et du midi seront pris dans l’établissement) et enseigner l’hygiène aux enfants.

 

Nos objectifs à long terme

  • Faire évoluer nos élèves des classes supérieures vers des métiers vitaux pour le pays, dont l’élite a été décimée par le génocide : enseignement, médecine, droit, économie, tourisme…
  • Financer leurs études supérieures, aussi bien dans le pays (les facultés de médecine et de droit de Phnom Penh sont de bon niveau) qu’à l’étranger.
  • Créer une représentation féminine dans l’élite du Cambodge de demain.
  • Reproduire ce projet dans différents endroits du Cambodge, puis dans d’autres pays émergents où les filles ont rarement accès aux bonnes études.

A savoir : ce projet est tout à fait complémentaire du travail des ONG présentes au Cambodge, la plupart proposant une scolarité plus  basique, conduisant à des métiers manuels ou de première nécessité.

Notre implication dans le tissu social

Afin que l’école soit bien acceptée dans la région et que les élèves ne soient pas jalousées ou coupées de leur milieu d’origine, il est important de collaborer avec les autorités locales (le recensement des petites s’est effectué avec l‘aide du chef du district) et d’apporter un soutien à la collectivité. Ainsi, une bibliothèque construite en bordure d’école sera ouverte aux villageois, et des aides seront apportées aux écoles publiques voisines, souvent sous-équipées.

Les responsables (tous bénévoles) de l’association

Tina Kieffer, fondatrice et présidente de l’association :

Journaliste (directrice de la rédaction du journal de Marie Claire), elle a une solide connaissance du Cambodge où elle se rend plusieurs fois par an ( son cinquième enfant vient d’un orphelinat cambodgien). Elle s’investit au quotidien dans l’association, du programme pédagogique au recrutement des instits en passant par la recherche de fonds.

Hoa Nguon,  vice-présidente de l’association :

Cambodgienne victime du régime de Pol Pot (son mari et ses parents ont été exécutés par les Khmers rouges), elle participe activement à la reconstruction de son pays. Elle a cédé gracieusement un terrain de 3600 M2 pour la construction de l’école. Vivant sur place, elle a une excellente connaissance du système éducatif et des pouvoirs publics (agrégée de pharmacie en France, elle a longtemps travaillé au ministère de la santé du Cambodge).

Catherine Durand, vice-présidente de l’association.

Journaliste (elle est rédactrice en chef des articles de société de Marie Claire), elle a mené des reportages dans nombre de pays où la condition des femmes est intolérable et défend avec conviction la scolarisation des filles. Très investie dans l’association, elle participe au recrutement des instituteurs et à la recherche de subventions.

« Toutes à l’école », c’est aussi une équipe de bénévoles formidables :

Georges Vicidomini, trésorier rigoureux et ultra-économe ; Géraldine Alix, secrétaire générale chargée de l’administration…

Les membres de l’association ont tous une parfaite connaissance du Cambodge et ont, pour la plupart, adopté des enfants cambodgiens.

 

 

Association à but non lucratif - Toutes à l'école - Tél. :+33 (0)1 47 41 37 86